mardi 16 juin 2015

Où l'amour l'emporte sur tout le reste

J'ai longtemps souffert dans ma chair, dans ma tête.
J'ai aimé pour ne plus être seule.
Puis j'ai eu un enfant pour ne plus me sentir vide et n'être plus jamais seule.

L'enfant n'a pas comblé le vide, il a empli tout l'espace de son innocence, de sa beauté, de son questionnement. Par son intégrité, il a bouleversé la mère que j'étais devenue.

L'enfant a grandi, une autre enfant est venue, ravissante et taquine. Elle a bousculé des murs, fait s'écrouler des certitudes, toujours tout remettre en question, c'est ce qu'elle a toujours su faire le mieux. Eveiller chez l'autre un questionnement et une surprise incessants.

Les années ont passées, le mal, la douleur sont restés, parfois s'effaçant furtivement par la porte de derrière parce que l'amour leur laissait peu de place.

La vie a suivi son cours, un autre enfant a fait son apparition.Si beau, si fragile et si fort en même temps.
Tel un illusionniste, il m'a, avant même sa naissance confirmé une intuition que je pensais ne pas posséder.

La souffrance s'est faite discrète, tapie dans l'ombre, guettant la moindre faiblesse.

Puis un autre enfant est venu, le quatrième, celui qui occupe la place qui est la mienne..
Celui ci nous a élevé par son amour hors normes, sa candeur et sa joie. Il nous a enseigné la confiance, nous a redonné notre juste place. A fait de nous des amoureux consciencieux.

Et comment pourrais t'on s'étonner que malgré tout le quotidien, les querelles, les éclats de voix, les éclats de rire, les peines et les joies; ce qui nous préoccupe encore aujourd'hui est d'avoir un enfant, encore un enfant tant qu'il est temps; car l'amour est ce qui nous a toujours rapproché, ce qui nous donne notre sens et la seule chose qui vaille la peine dans cette vie.


Alors fi des remontrances, des avis des uns et des autres, si Dieu le veut, nous aurons effectivement un autre enfant et nous serons là, ensemble pour l'aimer et le regarder devenir comme il se doit!






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